Le capitalisme

Bon, ça fait un moment que je voulais poster ça, c'est donc chose faite !

Je pourrais vous donner une définition copier coller du capitalisme, longue et barbante, que personne ne lirait (déjà qu'on est pas nombreux...), ou que certain pourrait lire sans y trouver le moindre intérêt, et personnellement, ca serait mon cas, donc je vais m'en abstenir.
Si ça amuse quelqu'un de le faire par la suite, libre à lui.

Pour moi, le capitalisme "idéologique" pourrait se définir comme ceci :
Possibilité d'entreprendre librement
En gros, ça reviendrait à donner à tous la possibilité d'entreprendre, et donc à tous d'être le propre maitre de sa réussite économique, le but étant qu'un maximum de gens le devienne, tout ça pour participer activement à l'économie de la société dans laquelle ils vivent.

Le problème, c'est qu'en pratique, ça revient pour moi à : "Marcher sur la gueule des autres et les écraser pour se faire du fric", ce qui me gène un chouilla...

Ah oui, je ne l'ai pas précisé, mais le capitalisme et un système économique qui est aussi devenue social par la force des choses. Et c'est dans ce système que nous vivons.

Je dis pas qui l'idée de base est mauvaise, mais les applications sont désastreuse, et même si l'on dit qu'une idéologie est toujours dur à appliqué, elle n'en vaut, selon moi, même pas la peine.
Les pauvres deviennent plus pauvres, et les riches plus riches, la classe moyenne ayant tendance à disparaitre pour aller vers l'un ou l'autre des cotés (sauf quelques exceptions).

Vous vous en doutez, je n'aime pas ce système.
Pourtant, il est indéniable que je vis dedans, et dans ce qu'il a créé : la société de consommation.
Je consomme, bon, j'échappe au phénomène de marque, mais j'achète pas mal de jeux vidéo par exemple, ou d'autres trucs pas vraiment utile.
Mais cela m'empêche t'il de penser que c'est une erreur ? Est il vraiment nécessaire de ne pas faire d'erreur pour juger qu'une situation en est une ? Je ne pense pas, car sinon, rien ne changerai.

Bref, je n'ai pas vraiment abordé ici toutes mes idées sur le sujets, je le ferais au fur et à mesure, avec vous.

En résumé, j'aimerais que nous parlions ici de ce capitalisme dans lequel nous vivons, de ce qu'il implique, de ses défauts et de ses qualités, des changements a opéré, et des moyens pour y parvenir.


Bon débat à vous !

Je commencerai par déjà dire que c'est en effet un peu la situation du capitalisme, j'ai vu le film de Michael Moore "Capitalism : A Love Story" que je n'ai pas fini car je sentais que je n'y apprenais pas grand chose, mais en soi si tu veux un bon clash de capitalisme tu peux le voir il est bien sympa

Enfin bref donc pour le débat ici même je commencerai par te répondre que pour moi le "trop" est néfaste, quel qu'il soit et dans n'importe quelle situation. Ici je te rejoins donc en disant que le problème actuel est de ne pas avoir un intérêt certain pour l'argent et le profit mais carrément de lui en vouer un culte, l'argent a remplacé Dieu dans l'esprit des capitalistes, ce qui en fait un "trop", une forme de fétichisme à son extrême. Ce culte aveugle au final plus qu'autre chose (comme toute forme d'extrême), car il nous engage à ce point dans une direction, qui en vaut tout à fait une autre à la base, qu'on y est aveuglé et du coup on n'a plus le recul nécessaire pour pouvoir juger avec pertinence ce qui serait bénéfique du néfaste.

Pour moi ca serait ici le gros problème de notre société, surtout depuis qu'on a éradiqué le communisme, le capitalisme a trop de libertés, n'est plus concurrencé, limité, du coup il prend des proportions qui deviennent réellement malsaines !

Dans notre société, il ne faut pas se voiler la face, on n'est tous individualistes, matérialistes, égocentriques, envieux, etc. Ce que je crois c'est qu'on devrait désapprendre ce genre de notions, du moins les écarter, mais pas en les rejetant, car cela ne résoudra rien, le retour n'en sera que plus fracassant, mais déjà en acceptant d'être une personne capitaliste avec ce genre de valeur dans notre esprit. Et à partir de ce moment, via ca genre de valeurs (matérialisme, etc.) on peut arriver à les surpasser pour pouvoir se concentrer sur des valeurs plus de partages etc. Si on reste dans un refus de soi, il n'en résultera que de l'hypocrisie et le partage ne pourra donc pas être sincère et naturel.

Enfin bref là je m'éloigne, mais donc ouais le capitalisme a en soi des valeurs qui ne sont pas plus à plaindre que d'autres systèmes mais là on y est dans une forme d'extrême et du coup on en retire plus de mauvaises choses que de bonnes. Moi du coup j'ai tendance à prendre une position d'anticapitaliste, pas parce que je suis catégoriquement contre cette société, mais je suppose que c'est plus pour un peu réajuster la balance, nous rappeler que le capitalisme n'est en rien un idéal de société et que mit tout seul en avant comme ça nous freine dans notre évolution plus qu'autre chose.

Pour le moment on idéalise trop les bienfaits de cette société et on cache un maximum ses méfaits via le peu de bienfaits qu'il apporte (généralement ceux qui réussissent dedans). On nous détourne l'attention et on nous bombarde de compliments envers cette société, preuve à mes yeux de sa non-fiabilité...

Faudrait donc pouvoir s'en dégager limite complètement pour pouvoir y revenir avec d'autres valeurs, plus équilibrées, et ici du coup plus humaines, avec en tête que nous ne nous trouvons pas dans un idéal mais juste une ébauche d'idéal qui vaut toute autre forme de système de société... Et c'est ce mélange de systèmes différents, et beaucoup n'ont même pas été inventés, je dirais même un mélange de valeurs qu'on pourra arriver à un réal idéal, enfin arriver est un grand mot, y tendre on va dire