Mes trucs

Sur les réseaux sociaux, il en est des spéciaux :
des gens parfois troublants, souvent déments !
D'une folie douce, de celle qui pousse
à vouloir les connaitre.

Je suis un fou, un fou à lier !
Oui je sais tout, rien ne peut me plier.
Et pourtant à mon tour je suis le jouet
d'une violente émotion, un trait violet.

J'ai rencontré le geek :
passionné à souhait.
Le No-life :
sans amis en vrai.
Et celui qui taf,
qui passe en secret.
Les gens du soir
et ceux du matin
Les sans espoirs
et ceux plein d'entrain.

J'ai vu tellement de couleur !
J'ai vu tellement de douleur !
J'ai vu tellement de statut !
J'ai vu tellement de perdus !

Je peux paraître blasé, déçu,
Alors que je suis étonné, ébloui, repus.

Moi-même je suis un point, un bit, des zéros et des uns.
Je suis dans la mouvance de ce monde en croissance.
Je suis un "ami", un nom, un rien !
Pourtant je l'avoue, j'aime cette reconnaissance !
Ces petites attentions que parfois vous m'offrez
au détour d'un comm', lorsque vous "aimez".

Alors merci pour tout, merci à vous
Lecteurs fidèles, ou passagers
Merci encore de vous attardez
Sur les mots que je pose, ici
Merci Merci Merci

Once upon a time, dans le courant et sans rames,
Un trésor allait, le coeur mort, le vague à l'âme.
Tout perdu qu'il était : triste chose inerte,
Personne ne le cherchait, pas la moindre alerte !

Las, ses pensées vagabondes, son atermoiement,
Le conduisirent aux bords des falaises : imminent
Désir de plonger dans l'abîme des sens
Où plus rien n'est senti : ni pique ni lance !

La mélodie de sa mélancolie, une fleur l'entendit.
Et suivant la portée de ses maux, lui offrit un sursis.
Et cette fleur, opiacée veloutée, moult atours arborait,
Si tant est que le trésor la voyant, déjà revivait !

Son bois pourtant mou et patiné, semblait à nouveau
Jeune, vert, tendre, dur : de ceux dont on fait l'olisbo !

Devant telle transformation, la fleur s'empourpra.
Le rose de ses lèvres de rouge-sang se teinta
Sa tige de sève se gonfla, ses pétales se couvrant de perles.
Le trésor sut alors, tandis que sifflait le merle,
Que ce qu'il désirait le plus en cet instant même
Etait cette fleur aux allures de sirène !

Ainsi s'unir
Fleur et Trésor.
Pour, comme dit le curé,
Le meilleur et le pire !

Perdu, j'ai survécu un long moment dans le vide
avant d'avancer.
Troublé, j'avais oublié qui j'étais, impavide,
imparfait.


Une lueur devant mes yeux creux,
Telle une bougie dans le noir couloir d'un château
Fort.
M'attire inéluctablement vers l'ensemble formé de
Nous !

Ce soir j'ai rêvé d'une nymphe dévêtue,
Dans le noir elle courrait vers les buissons touffus.

A sa poursuite je me lance, proche de l'attraper.
Quand au détour d'une branche, soudain elle disparait !

Mon coeur s'arrête, ma vue se brouille ;
Pris sur le fait, je meurs de trouille !

Voilà qu'elle reparaît dans un habit de brumes,
Et moi, tel un benêt, j'hurle au clair de lune.

Ce fantasme érotique d'un ajonc me pique
Lorsqu'un spasme en moi, me rend tout électrique.

Des mains m'attirent, m'allongent au sol ;
Malins satyres, dansent en farandole.

Me voilà piégé, pieds et poings liés.
Ma nymphe nimbée, prête à me chevaucher.

Ses genoux posés aux côtés de ma tête,
Mes yeux écarquillés contemplent son Etre

Sa douceur est de miel et son goût est de feu
Ses lèvres si fine dentelle, et son bourgeon vigoureux

Nectar des sens, Ambroisie des Hommes ;
J'oublie ce que je pense, et la consomme.

De ma langue je parcours ses intimes atours
Frénétique, avide, je savoure, je savoure

Enfin son corps offert en un cri se libère,
Tandis que s'évapore mon amante éphémère.

Je reste coi, là, seul !
Mes draps autour de moi, comme un linceul.
Ce rêve si tangible lentement s'évanoui
C'est pourquoi aussitôt je le couche par écrit.

Je suis doux et dur.
Je suis amer et sucré.
Je suis et pourtant j'ai été.
Je fûs et ne suis plus.


Masculin singulier,
Et pluriel en elles

Masqué, matant en attendant
de vous rencontrer.


Je suis fou et à lier.
Je suis bon à Jeter.
Je suis douleurs et tourments.
Je suis passion et liniment.


Pour moi on pleure et plus encore ;
Chagrin ou allégresse

Pléthore d'auteurs m'ont dépeint
Dans le mal ou dans le bien


Je suis indicible quand timide.
Je suis onirique et tangible.
Je suis le Mal à l'état pur !
Je suis la Perfection faite chair !


Ô toi lecteur,
Sauras-tu dire qui Je suis ?
Ô toi lecteur,
As-tu déjà éprouvé
Ce que Je suis ?

Voyageur de l'océan numérique
qui, au détour d'un bit,
effectue une rencontre,
d'un clic !

Je suis ce "01"
ni plus,
ni moins.

Tu es mon alter-ego
sensible,
un parfait "10".

Ces octets sont pour toi
une catharsis logique
transmise en haut-débit,
puis relayée à l'infini.

Sinistre sensation de solitude.
Tornade tranquille, tourne le temps.
Jours joyeux à jamais jetés.
Dépravantes déprimes décérébrées.

Partir pour oublier.
Pareille promesse fut proférée !
Suis-je si seul ?
Anachorète sentimental...

Exil exquis exhibant
L'avenir lavé de la lie !
Insurmontable saut vers l'avant
Que je m'apprête à faire pourtant.

la muse d'un poête n'est pas
vive et pleine de joie
elle est triste et noire
comment autrement ferait-il
pour que des rimes s'affolent
sous sa main volubile

ne venez pas me contredire, je ne suis pas d'humeur
des jours sombres arrivent, avec leur lot de pleurs
miracles de technologie,
que sont les messageries
impersonnelles, vides et dénuées
de tout sens de vie
on se parle on se côtoie
on reste seul avec soi
derrière l'écran illuminé
d'un moniteur LCD

le temps fait réfléchir dit-on
à quoi, à rien en fait
l'étendu de nos souvenirs
restent
comme une tache sur le lino
qui pourra dire ce que je pense
ou seulement effleurer ma pensée
personne je le sais je suis tout seul,
perdu dans cette noirceur appelée
Eternité

Frêles ailes d’


Ange perdues dans la nuit.


Bonté, Beauté


Indicible !


En traversant ma vie


N’as-tu pas enfreint les règles ?


Naturellement, sinon pourquoi


Entendrais-tu l’Hallali ?

suis-je à ce point laid, déprimé et odieux,
que les gens me fuient avant de me connaître ?
ou alors est-ce simplement le fait
que j'avance masqué ?

je ne saurais réprimandé, ceux qui de tout temps
tentent de m'aider, pour un peu vainement.
nul joie ne parcoure mes veines bleues,
et rouges !
pas un sentiment ne transperce mon derme.
jour après jour,
le temps me semble long.

dussé-je pousser ma barque aux confins du Styx,
que je n'y trouverais rien, pas même de l'onyx !
je déplore mes atours, si volages et faciles
je me maudis moi-même sans détours, lucide.

Quatre fois j'ai tourné dans le noir
Quatre fois j'ai prié le désespoir
j'ai troublé ma vie
et celle des autres

je me suis perdu dans une suite sans fin
alors qu'en un tournemain
j'aurais pu effacer ses vilains
mots de mon esprit

j'ai pas su aimer vraiment
je me suis tranquillement
aviné
la vie m'a apporté tellement
que je n'ai pas su, réellement

je souhaiterais implorer
son pardon
pourtant tel le trouffion,
j'obéis, et agis

un jour, un soir
j'aurais l'envie, l'espoir
de m'amender

en tout cas je l'espère
en cette nuit, austère
dans mes rêves, austères
je me le promets, le jure

dans le lys blanc
s'est perdue une cochenille
dans cet abîme immaculé
elle tourne et vrille

soudain la pluie vint
l'eau le lys retint
le pauvre insecte innocent
rougeoya dans ce torrent

ainsi finit la vie de l'écarlate bête
tout près de ce pistil
infiniment jaune
et cireux

I was wandering in a dark, cold night
and suddenly I saw a light
that were you, looking for me
In a place you shouldn't be

Your eyes took my hand
so why should I stay behind ?
I'd rather go with you
for this life so brand new

We are now together wandering
carrying all we can bring
taking care of each other
till we find our shelter.

Il est une coulée de lave
Où j'irais m'abîmer
Le ventre d'une épave
Où tout oublier

L'intérieur d'un soleil
Brûlant de vermeil
La noirceur d'une tombe
Coulant sans ombre

Il est des Héraults
Chevaliers sans pareil
Il en est de Là-Haut
Sans nul autre pareil

Pluie, eau, feu, sang
Union unique orgiaque
Lymphe, air, boue, vlan
Amère Odyssée au goût d'Itaque

Leur nombre grandit
Comme toute chose en cette vie
Sans tromperie, sans non-dit
Ils sont ici.

un mot, un simple mot
peut changer une vie, ou deux
apparemment c'est facile
et pourtant

du temps il en faudra
mais qui aurait penser
personne, c'est certain
et pourtant

la graine, la tige, la fleur
toujours la même plante
et pourtant
toujours nouvelle

Point n'est besoin de la nommer
Elle est d'une grâce vaporeuse
Nymphéa la bienheureuse
En son sein l'avait gardée
Libre de s'ébattre
Ou de chanter, danser, aimer
Point n'est besoin de la nommer
Elle est celle dont vous rêvez !